L’une des valeurs essentielles du Judaïsme est l’unité, non seulement la foi en un Dieu unique et en une Torah unique, mais aussi l’unité chez chaque Juif, dans sa vie personnelle. A l’opposé de conceptions favorisant le corps au détriment de l’âme, ou de celle qui impose des souffrances et des mortifications au corps tant qu’il est lié à l’âme, la Torah affirme que l’âme peut et doit diriger le corps. Elle ne doit pas lui imposer des mortifications mais, bien au contraire, le diriger, en bonne santé, selon les directives de la Torah, qui est appelée Torah de vie. L’unité doit, en particulier, être obtenue dans la vie morale. Il existe trois conceptions de l’existence idéale, pour un homme : A) La première privilégie la logique, l’intellect froid et calculé. B) La seconde prend en compte uniquement le coeur et l’émotion chaleureuse. C) La troisième accorde peu d’importance à ce que l’on pense ou à ce que l’on ressent en son coeur. Elle établit le rôle fondamental de l’action concrète, exige que celle-ci soit positive.
La Torah considère et tranche que l’homme doit être intègre, rechercher la perfection. Or, le seul moyen d’y parvenir est de réaliser l’unité entre la tête, le corps et la main. Tous ces membres doivent fonctionner de manière harmonieuse, conformément à la Volonté de Dieu.