Citations du Baal Shem Tov

Avertissement :
La ‘Hassidout a donné naissance à de nombreux cultes idolâtres. Par son raffinement, c’est-à-dire en l’étudiant sous l’angle de la Nouvelle Torah, nous pouvons transformer cette obscurité en Lumière.

L’amour du prochain et l’amour de Dieu ne font qu’un.

La crainte de Dieu sans joie n’est pas crainte, mais dépression.

Tout objet, toute forme, tout événement que l’homme voit ou entend lui délivre un enseignement applicable à son service de Dieu. Précisément, servir Dieu consiste à décrypter les messages qu’Il envoie, à en déduire ce qu’il convient de faire ou au contraire, d’empêcher.

La source de la tristesse, c’est l’orgueil : quand un homme pense que tout lui est dû.

Pour sortir ton ami de la fange, n’aie pas peur de te salir.

Si ton fils s’engage sur de mauvaises voies, aime-le davantage.

Hélas ! Le monde est tout entier plein de mystères grandioses, de lumières formidables, que l’homme se cache à lui-même avec sa petite main.

Il n’y a pas a proprement parler, de « quête de Dieu » , parce qu’il n’y a rien où on ne le puisse trouver.

Celui qui prend une décision à l’encontre de son prochain, qu’elle soit positive ou négative, la prend, en fait, pour lui-même. Ainsi, celui qui dit que telle personne, pour sa bonne action ou sa bonne parole, mérite la bénédiction de Dieu dans tel domaine, ou telle punition, pour sa mauvaise action ou sa mauvaise parole, pourra constater que ce verdict, positif ou négatif, est en fait appliqué à sa propre personne.

Lorsque l’on observe du mal chez son prochain, on doit savoir qu’on le possède soi-même.

Les trois formes d’amour, amour de Dieu, amour de la Torah, et amour de son prochain, ne forment qu’une seule et même entité.

Le caractère infini de Dieu se révèle pleinement dans l’intégrité de l’homme simple.

La Divinité est tout. Tout est Divinité. Un Juif n’est jamais abandonné. Là où il se trouve, Dieu l’accompagne. « Dieu est ton ombre ». Une ombre reprend tous les mouvements de l’homme. De même, Dieu agit envers l’homme comme cet homme se comporte envers Lui.

Pour mener à bien la mission qui lui est confiée, un homme se trouve, à tout moment, en compagnie de Dieu. Grâce à cette mission, l’homme dispose de la Lumière. La lumière est particulièrement précieuse.
La valeur numérique de « Or » (lumière en hébreu) est équivalente à celle de « Raz », le secret. Celui qui connait le secret de toute chose peut illuminer.

L’attachement à Dieu est la clé qui ouvre toutes les serrures.

Le bon souhait formulé par un ami est précieux pour Dieu. Il est exaucé bien plus rapidement que l’intervention de l’ange Michael.

Le soupir que l’on émet en considérant la douleur de l’autre efface les barrières les plus infranchissables, dressées par l’accusateur.

La satisfaction que l’on éprouve en constatant la joie de son prochain, les bénédictions qu’on lui adresse, sont précieuses pour Dieu, et agréées par Lui comme la prière de Rabbi Ishmael, le Grand Prêtre, prononcée dans le Saint des Saints.

Quiconque étudie la Torah de manière désintéressée aura le privilège de voir qu’elle s’adapte parfaitement à sa vie personnelle.

Une âme peut descendre dans ce monde et y rester pendant 70 ou 80 ans uniquement pour rendre un service matériel ou spirituel à son prochain.

L’humanité sera sauvée par le langage, par les mots.

Le premier pas, le plus déterminant, du service de Dieu consiste à se rapprocher de l’homme simple.

On doit chercher et poursuivre des moyens d’établir la paix et réaliser l’harmonie entre le monde matériel et la vitalité divine qui l’anime.

Tous les degrés qu’il m’a été donné de gravir dans le service de Dieu, je les lâche pour m’en tenir à la foi toute simple qui reçoit Dieu avec simplicité. Car s’il est écrit que le simple croit tout, il est écrit aussi que Dieu protège les simples.

Avant l’Avènement du Messie, les rabbis hassidiques se multiplieront comme des sauterelles et provoqueront le retard de la Délivrance : parce qu’ils auront semé la division dans les cœurs et suscité la haine sans raison.

J’ai entendu cette histoire de mon grand-père, nous raconte l’un des petits-fils du Baal Shem, Rabbi Moshe Haim : il y avait une fois un violoniste qui jouait avec tant de charme et d’exquise douceur que tous ceux qui venaient à l’entendre se mettaient à danser, et personne n’approchait du domaine de la mélodie sans entrer dans la ronde aussitôt. Survint alors un sourd ; et comme non seulement il n’avait aucune idée de ce que c’était cette musique, mais encore ignorait jusqu’à son existence, le spectacle qui frappa ses yeux était celui d’une grotesque et indécente agitation qui secouait une bande de fous.

Siddour (livre de prières) du Baal Shem Tov
Extérieur de la synagogue du Baal Shem Tov à Medzhybizh (photo prise en 1915)
Le Baal Shem Tov (Rabbi Israel ben Eliezer), est né le 18 Elloul 5458 (25/8/1698) à Okopie (Ukraine).