Hassidout – Autres Citations

Avertissement :
La ‘Hassidout a donné naissance à de nombreux cultes idolâtres. Par son raffinement, c’est-à-dire en l’étudiant sous l’angle de la Nouvelle Torah, nous pouvons transformer cette obscurité en Lumière.

Il est écrit dans le Livre d’Esaie : « Un enseignement sortira de moi. » Comment faut-il l’entendre ? Nous croyons de foi parfaite que la Torah reçue par Moise au Sinaï ne sera ni changée ni remplacée, qu’elle est entière et immuable puisqu’il nous est défendu de toucher même à une seule lettre. Cependant la Torah n’est pas faite seulement des lettres noires, mais également des interstices blancs, ces signes que nous ne savons pas lire. Dans les temps à venir, Dieu fera la révélation du mystère blanc de la Torah.

(Rabbi Lévi Ytshak de Berditshev)

Celui qui se risque avec audace dans la sainteté a permission de descendre aux enfers afin de relever ce qui est en bas ; il peut courir les rues et hanter les marchés sans avoir à craindre le Malin. Mais le timide, par contre, celui qui n’ose pas se risquer, doit s’attacher et se tenir aux subtilités du Paradis, s’adonner à l’étude et à la prière, et il lui faut prendre garde que le malin ne puisse le toucher.

(Rabbi Zousya)

Autant le Mauvais Penchant cherche à nous séduire pour nous entraîner à pêcher, autant aussi il cherche à nous séduire pour nous entraîner à être trop parfaits.

Rabbi Yehiel Mikhal de Zlotshov

Celui qui se sanctifie et se met en vérité au seul service de Dieu, Dieu le retranchera des Hassidim de mensonge ; les yeux de ce fidèle seront illuminés par la lumière de Sa Face et il distinguera lui-même entre la Vérité et le Mensonge.

Rabbi Yehiel Mikhal de Zlotshov

Quand il y a quelqu’un qui te hait et te veut du mal, il te faut être fort et l’aimer bien plus qu’avant.

Rabbi Pinhas de Koretz

Je crains sans cesse de me trouver plus d’intelligence que de piété. Je préfère certes avoir plus de piété que d’intelligence ; mais ce que je tiens pour le meilleur, c’est d’avoir la bonté.

Rabbi Pinhas de Koretz

Celui qui prétend que les paroles de la Torah sont une chose en soi, et le langage du monde une chose en soi, on le nommera et le dira un athée.

Rabbi Pinhas de Koretz

Il n’existe ni acte, ni parole qui puisse être vain de soi-même. Seulement l’homme, par des paroles de vanité et par des actes de vanité, peut rendre vains le verbe comme l’action.

Rabbi Pinhas de Koretz

Les joies sont toutes du Paradis, même une simple plaisanterie, pour peu qu’elle soit dise dans un esprit de joie vraie.

Rabbi Pinhas de Koretz

Si un homme sanctifie chacun de ses membres et adhère à la Torah par une adhésion d’esprit à esprit et que lui-même devient une Torah complète, alors ‘voici la Torah de l’Homme’, car l’Homme lui-même devient la Torah, et ‘la Torah de Dieu est parfaite’, car il n’ a aucune imperfection, et il cause le retour de l’âme humaine à sa source, et la source est restaurée dans le lieu supérieur.

Rabbi Mordekhai de Tchernobyl

Il n’est pas bon d’être sage : une personne trop sage à tendance à devenir sophiste, ce qui finit par amener la mécréance. Il n’est pas bon d’être bon : une personne trop bonne est lâche et molle. Une telle personne ne deviendra pas mécréante mais pourra facilement devenir licencieuse. Il n’est pas bon non plus d’être dévot : un homme trop dévot n’aura pas tendance à la mécréance ou à la licence, mais il pensera qu’il est le seul à servir Dieu comme il convient et que les autres ne valent rien, il haïra donc tout le monde. Il finira par devenir nuisible à tous, réellement maléfique. Que doit donc être un homme s’il ne fait pas le bien en étant sage, bon ou pieux ? Eh bien, il doit être à la fois sage, bon et dévot.

(Hiddoushei HaRim)

Yehel, le petit-fils de Rabbi Baroukh, jouait un jour à cache-cache avec un autre petit garçon. Il se trouva une fameuse cachette, s’y fourra, et attendit que son camarade vînt l’y découvrir. Mais ayant longuement attendu, il finit par s’en extraire et ne vit nulle part son petit camarade. Il s’aperçut alors que l’autre ne l’avait aucunement cherché, et ce furent des larmes et des larmes. L’enfant courut, toujours sanglotant, vers son grand-père pour se plaindre à grands cris du mauvais camarade, de ce méchant garçon qui n’avait pas voulu le chercher quand il était si bien caché ! Et c’est à grand-peine que le tsaddik parvint lui-même à retenir ses larmes : « C’est exactement aussi ce que dit Dieu, dit-il. Je me cache et personne ne veut me chercher ! »

« Où Dieu se trouve-t-il ? Là où on le laisse entrer. »

(Rabbi de Kotzk)