Yehel, le petit-fils de Rabbi Baroukh, jouait un jour à cache-cache avec un autre petit garçon. Il se trouva une fameuse cachette, s’y fourra, et attendit que son camarade vînt l’y découvrir. Mais ayant longuement attendu, il finit par s’en extraire et ne vit nulle part son petit camarade. Il s’aperçut alors que l’autre ne l’avait aucunement cherché, et ce furent des larmes et des larmes. L’enfant courut, toujours sanglotant, vers son grand-père pour se plaindre à grands cris du mauvais camarade, de ce méchant garçon qui n’avait pas voulu le chercher quand il était si bien caché ! Et c’est à grand-peine que le tsaddik parvint lui-même à retenir ses larmes : « C’est exactement aussi ce que dit Dieu, dit-il. Je me cache et personne ne veut me chercher ! »