La Nouvelle Torah est un jeu de rôle vivant : une Torah dont vous êtes les héros. Les épreuves sont nombreuses, mais comme dans tout véritable conte de fées, l’histoire se termine bien.
Il était une foi…

La Princesse (la Shekhina, la Présence Divine) a été enlevée. À nous de la retrouver. Il va falloir traverser des territoires dangereux, affronter et surmonter toutes sortes d’épreuves, vaincre le dragon, découvrir le trésor caché… jusqu’à la délivrance finale de la Princesse.
Alors viendra l’accomplissement : le plus grand mariage de tous les temps.
Tout le Royaume acclamera les nouveaux époux, dont l’union donnera naissance à une famille royale, porteuse de Lumière.
« VeHem ‘Hayou BeOsher VeOsher Ad Etsem HaYom HaZé » est l’équivalent en hébreu de « Et ils vécurent heureux jusqu’à la fin des temps »
והם חיו באושר ועושר עד עצם היום הזה
Guematria = 1518
« Elle est un arbre de vie pour ceux qui s’en rendent maîtres : s’y attacher, c’est s’assurer la félicité. » (Proverbes 3:18)
עֵץ חַיִּים הִיא לַמַּחֲזִיקִים בָּהּ וְתֹמְכֶיהָ מְאֻשָּׁר
Guematria du verset = 1518
La Sagesse est comparée à l’Arbre de Vie. Elle est le commencement, et aussi la fin.
Quelle est la Sagesse de la Nouvelle Torah ?
C’est la Sagesse qui consiste à lier les opposés, le profane et le religieux, la terre et le ciel, l’humour et le sérieux, etc.
C’est la Sagesse qui consiste à prendre soin des faibles, à combattre les forces qui les oppressent, à n’être soumis à aucune autorité politique.
C’est la Sagesse qui consiste à préserver le vivant, à adopter un régime végétarien, à prendre soin de notre planète.
C’est la Sagesse qui consiste à rejeter l’argent et à privilégier le don, l’échange.
C’est la Sagesse qui consiste à restaurer la pureté familiale dans le monde entier, à restaurer la gloire du couple et de la famille.
Au fond de soi, beaucoup pressentent que l’idéal est de se marier jeune avec son âme sœur et fonder une famille avec beaucoup d’enfants. Car le nom de Dieu ne sera un que lorsque la « Sainte Famille » sera une.
Le Père, la Mère, le Fils et la Fille sont des « Partsoufim ». Un « Partsouf » est la combinaison d’une ou plusieurs sephirot, représentant un « visage » de Dieu.
LE PÈRE : Abba. Correspond à la sefira ‘Hokhmah (Sagesse), au monde d’Atsilout (Émanation) et à la lettre Youd du nom de Dieu YHVH.
LA MÈRE : Ima. Correspond à la sefira Bina (Compréhension), au monde de Bria (Création) et à la première lettre Hé de YHVH.
LE FILS : Zeir Anpin / Petit Visage. Correspond aux 6 sefirot liés aux Midot (traits de caractère), au monde de Yetsira (Formation) et au Vav de YHVH.
LA FILLE : Shekhina / Présence Divine, correspond à la sefira Malkhout (Royaume), au monde d’Assia (Action) et au 2ème Hé de YHVH.
Lorsque la Famille est une, l’Arbre de Vie est Un, le Nom est un, et le Royaume peut enfin advenir.
La Princesse est délivrée, l’Arbre de Vie refleurit, et le monde trouve le Salut.
La Nouvelle Torah n’impose rien : elle rappelle ce que l’âme sait déjà.
Au nom du Père,
De la Mère,
Du Fils,
Et de la Fille.
Amen.
