Révolution des Enfants

Dans ce monde en exil, les parents ont tendance à projeter leurs désirs sur leurs enfants. Ils cherchent les honneurs à travers eux, veulent les voir « réussir » : étudier, travailler… devenir soumis au capitalisme et au matérialisme.

Le monde va mal car les gens respectent trop leurs parents, leur famille.

En kabbalah, l’enchaînement des mondes est expliqué par un système de métaphores comparant les principaux principes spirituels aux 4 membres archétypaux de la structure familiale.

Le Père, la Mère, le Fils et la Fille sont des « Partsoufim ». Un « Partsouf » est la combinaison d’une ou plusieurs sephirot, représentant un « visage » de Dieu.

LE PÈRE : Abba. Correspond à la sefira ‘Hokhmah (Sagesse), au monde d’Atsilout (Émanation) et à la lettre Youd du nom de Dieu YHVH.

LA MÈRE : Ima. Correspond à la sefira Bina (Compréhension), au monde de Bria (Création) et à la première lettre Hé de YHVH.

LE FILS : Zeir Anpin / Petit Visage. Correspond aux 6 sefirot liés aux Midot (traits de caractère), au monde de Yetsira (Formation) et au Vav de YHVH.

LA FILLE : Shekhina / Présence Divine, correspond à la sefira Malkhout (Royaume), au monde d’Assia (Action) et au 2ème Hé de YHVH.

« On ne peut servir Dieu et le pape » : nous n’avons qu’un seul papa, qu’un seul Père.

Abba, le Père, correspond au Youd de YHVH.
Le Youd est comparé à une goutte, une semence. Youd est à rapprocher du mot « Idée ». C’est une idée, une inspiration qui demande à germer, se déployer.

Faire la véritable volonté du Père, c’est aller au bout de ses idées, de ses intuitions. C’est vivre ses rêves d’enfant.

« On ne peut servir Dieu et maman » : l’œuvre au noir, première étape du processus alchimique, est comparée à un matricide. On doit en effet casser la matrice, celle de l’illusion du monde matériel, pour renaître.

La « mère juive », celle du côté obscur qui vit dans l’extériorité, cherche à avoir une emprise sur le fils et à le faire devenir avocat, médecin, businessman…

La mère juive lumineuse, elle, possède la Bina : elle fait la différence entre « Or » en français et « Or » en hébreu
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