La Nouvelle Torah et les Animaux

La Miséricorde, trait caractéristique de notre père Avraham, est un attribut de première importance. L’homme doit veiller à ne causer aucune souffrance autour de lui, ni aux hommes ni aux bêtes.

Plusieurs histoires du Ari Zal racontent comment il a changé la vie de personnes en souffrance, sur lesquelles la rigueur divine s’était abattu. Ces gens avaient fait souffrir des animaux et le Ari Zal leur expliqua que leurs cris de douleur des animaux parviennent jusqu’à Dieu.

La tradition juive nous enseigne que la nature de l’Homme était devenue trop dégradée après le Déluge. C’est seulement à partir de ce moment-là que Dieu lui a permis de manger des animaux.
La Délivrance Finale (Gueoula) viendra lorsque l’Homme commencera à quitter le chemin de la cruauté.

La tradition juive nous enseigne que les Enfants d’Israel sacrifiaient des animaux dans le Temple de Jerusalem. Pour quelle raison ? Afin de ressembler aux autres peuples. La Gueoula viendra lorsque notre but sera de servir Dieu en cherchant à Lui ressembler.

La Halakha (loi juive) interdit de porter du cuir les jours de Yom Kippour et du 9 Av. Pourquoi ? Car cela accentue la Rigueur divine. Le respect de la vie des animaux apporte la Grâce au monde chaque jour de l’année.

La dégradation de la nature humaine est telle que la plupart d’entre-nous trouve du plaisir à se nourrir de la mort, de cadavres d’animaux. Ce plaisir vient de la klipa (« écorce » spirituelle) qui se nourrit d’étincelles divines. Ce plaisir disparaît avec le raffinement du monde.

« Qui peut savoir si le souffle des fils d’Adam monte en haut, tandis que le souffle des animaux descend en bas, vers la terre ? » (Kohelet / Ecclésiaste 3:23)

« Car j’aime la bonté et non les sacrifices, et la connaissance de Dieu plus que les holocaustes. » (Prophète Osée / Hochéa 6:6)

« Il faut que l’homme honore toutes les créatures parce qu’en elles il connaîtra la hauteur du Créateur qui forma l’homme avec sagesse ; de même toutes les créatures recèlent en elles la sagesse du Formateur. Qu’il voie de lui-même qu’elles sont, en effet, honorables à l’extrême, car le Formateur de tout, le sage exalté au-dessus de tout, a pris soin de les créer. Et s’il les méprise – Dieu pardonne – il porte atteinte à l’honneur de leur Formateur. » (Moshe Cordovero, Le Palmier de Déborah)